Résumé : Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au cœur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance, le justicier solitaire s’est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu’un tueur s’en prend à l’élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d’indices envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l’Homme-Mystère. Alors que les preuves s’accumulent et que l’ampleur des plans du coupable devient claire, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps.

Ce qu’on retient évidemment de ce (très) long métrage signé Matt Reeves, c’est son identité visuelle. On obtient un film so[m]bre avec des scènes tantôt nocturnes et pluvieuses, seulement éclairées par des phares de voiture, des explosions de balles ou des flammes. Quant au héros principal, qui de mieux pour interpréter un justicier de la nuit que le ténébreux Robert Pattinson ? Un choix d’acteur qui donne parfois aux scènes des allures de publicité. Accentué par sa voix suave et son air grave irrésistible… le concept de solennité devient potentiellement risible. La BO de Nirvana contribue à instaurer l’ambiance dark et grunge : look qu’arbore un jeune Batman puissant mais humain donc faillible, et surtout tourné vers les autres. Un beau message d’espoir et d’unité dans un Gotham en perdition. En somme, The Batman est un film qui sort du lot et qui offre quelques scènes jubilatoires – comme celle de bagarre dans le noir ou de l’explosion de voiture – qui pourraient presque sortir d’un jeu-vidéo. C’est un film qui prend l’image de son héros au sérieux, à l’instar des héros de Marvel… Un choix de simplicité qui se répercute dans l’expérience spectateur qui n’est pas forcément optimale. Le film ne cible donc pas le grand public qui peut ressentir des moments de longueur, mais séduit une partie des cinéphiles.

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Graphiste passionné par le cinéma, j’ai développé ma cinéphilie en quête de stimulation et d’évasion. Ancien rédacteur cinéma et jeux vidéo au journal de…
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Contenu soumis à la licence CC BY-NC-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr) / Source : Article The Batman : une enquête obscure de Codex-Cinema.fr (https://codex-cinema.fr/the-batman-une-enquete-obscure/).
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